La teigne du poireau

Acrolepiopsis assectella (Lépidoptère)




Répartition :
On la retrouve principalement en Asie et en Europe, mais elle a été introduite dans d'autres régions du monde, notamment en Amérique du Nord, où elle est devenus une espèce envahissante.

La teigne du poireau - Acrolepiopsis assectella


Description :
Teigne du poireau est un petit papillon nocturne de 16 à 18 mm d'envergure. Les ailes sont brun pâle, grise et noire; une grosse tache triangulaire blanche est présente au centre du dos.
Les œufs sont transparents de forme ovale et mesurent de 0,4 à 0,5 mm.
La larve de 10 à 12 mm de long présente une tête marron-orangée, des jaune et un vert clair à jaunâtre.
La est entourée d'un cocon fusiforme à l'apparence de dentelle, fixé à la végétation.

Cycle de développement :
La femelle pond une centaine d'œufs sur le feuillage.
L'éclosion se fait au bout de 4 à 11 jours suivant la saison. Les larves commencent à miner les feuilles puis, après 2 à 5 jours, elles s'enfoncent à l'intérieur des poireaux entre les feuilles centrales. La destruction totale du poireau est fréquente.

La teigne du poireau - Acrolepiopsis assectella
Cinq stades larvaires se succèdent. A 25 °C il suffit de 15 jours pour atteindre le stade , puis 10 jours pour obtenir un adulte.
2 ou 3 générations sont possibles dans le nord de la France et jusqu'à 5 dans le sud.
L'hivernation se fait à l'état adulte, dans les débris végétaux. Ils reprennent leur activité en mars-avril.

Incidence sur les cultures :
Cette espèce de papillon nocturne occasionne de lourds préjudices aux cultures maraîchères d'Allium.
Elle cible principalement le poireau et la ciboulette, secondairement l'oignon, l'échalote et l'ail.
C'est en été et à l'automne que cette teigne cause le plus de dégâts.
Concernant les oignons, si des chenilles sont présentes à la récolte, il est fortement à craindre la descente de celle-ci dans le bulbe. Même si d'apparence les bulbes semblent sains, ils finiront par pourrir au stockage.





Source textes :
Ephytia. INRA

Sources photographique :
Rémy Valeix