Le Chénopode blanc
Chenopodium album (Chénopodiacées)
Répartition : Présence partout en France.
Milieux et habitats : Jardins, cultures maraîchères, vergers, berges, décombres, sables, moissons.
Cette plante a besoin d’un sol nu et libre pour s’établir. On la rencontre essentiellement sur des terres remuées.
AdventiceUne adventice est appelée également « mauvaise herbe », désigne, pour les agriculteurs et les jardiniers, une plante qui pousse sans y avoir été intentionnellement installée et généralement considérées comme nuisibles à la production agricole, bien qu'elles puissent également être bénéfiques. des sols riches, le chénopode indique fréquemment des excès d’épandage de matières organiques animale non compostée ou mal composté, plante nitrophilePlantes des sols riches en azote.
Description : Annuelle de 20 à 100 cm, floraison de juin à octobre.
- Plante blanchâtre ou verdâtre, à tige ordinairement dressée, anguleuse, simpleNon composées, non ramifiées. ou rameuseDivisée en plusieurs tiges secondaires..
- Feuilles blanches-farineuses en dessous ou parfois vertes sur les 2 faces, 2 fois plus longues que larges, - ou , -, rarement la plupart entières.
- Fleurs en farineux-blanchâtres, inflorescences en étroite ou étalée, nue ou feuillée à la base.
Différents noms communs : Chénopode blanc, Ansérine blanche, Drageline, Poule-grasse, Senousse
Incidence sur les cultures : Cette adventice ne se reproduit que par ses graines (jusqu’à 70 000 pour une plante). Les semences non pas de moyen de dissémination sur de grandes distances, aussi le chénopode se développe le plus souvent en population dense autour du pied mère. D'autre part, certaines semences peuvent se conserver jusqu’à 10 ans dans le sol. L'optimum pour la germination se situe dans la fourchette 13-20°C.
Forte concurrence sur les cultures, avec une production de biomasse importante. A l’échelle de la rotation cette adventice possède une grande persistance du stock semencier. Le labour ne présente pas d'intérêt dans la lutte contre les chénopodes blancs. Le labour répété chaque année tendrait même au contraire à favoriser l'extension de cette adventice.