, étalés, souvent violacés.
- Epillets comprimés par le côté, uniflores avec un rudiment stérile, petites (2 mm), solitaires, subsessiles et distiques sur la face extérieure de l'axe aplani.
- Glumes presque égales, un peu étalées, aiguës, scabres sur la carène, plus courtes que la fleur, uninervées.
- Glumelles mutiques, pliées-carénées, l'inférieure plus large trinervée.
- 3
Incidence sur les cultures : La propagation par les graines est minime, car les semences sont souvent stériles et les germinations sont rares. Le chiendent est souvent réparti par tâches sur les parcelles de cultures.
En maraîchage cette adventice pose surtout des problèmes par progression des rhizomes présent sur le bord des parcelles (surtout les entrées et bords de serres). Cette plante est quasiment indestructible lorsque ses rhizomes sont protégés de toutes actions mécaniques dans les aménagements en périphérie de cultures comme sous des plaques de béton ...
Éviter les outils rotatifs fragmentant les rhizomes. Préférer les outils à dents qui extirpent les rhizomes en surface, une pratique efficace en période estivale sèche. Éviter tout travail en sol humide.
Attention néanmoins de ne pas disséminer les rhizomes sur le centre des parcelles avec les outils à dents.
Utilisation d'engrais verts tardifs et étouffants : association avoine/seigle/vesce, sarrasin, chanvre.
Couvrir les zones infestées d’un film plastique/toile tissée opaque, le laisser en place une saison entière, voire plus.
Au-delà de la concurrence exercée sur les cultures (plante à fort pouvoir allélopathique), le chiendent produit des dégâts importants sur les cultures de pommes de terre en perforant les tubercules.
Autres cas : les parcelles infestées de chiendent rend l'évacuation des paillages plastiques difficile (ceux-ci étant facilement perforés).