Le Macrolophus pygmaeus

Macrolophus pygmaeus (Hétéroptères)




Macrolophus pygmaeus

Répartition :
L'espèce Macrolophus pygmaeus (anciennement Macrolophus caliginosus) est présente naturellement en région méditerranéenne.
Elle est aussi élevée en captivité et introduite dans les cultures maraîchères. Elle se maintient assez facilement dans l'environnement d'une année sur l'autre.

Description :
L'adulte de Macrolophus pygmaeus est une punaise effilée verte claire de 4mm de long, les yeux sont rouges et les antennes ont les segments basaux noirs.
Les premiers stades larvaires sont jaune-vert, avec des embryons allaires visibles. Ensuite ils prennent leur couleur verte claire d'adultes.

Comportement :
Avec leurs longues pattes, les larves et les adultes peuvent se déplacer rapidement. Ils ne sont pas gênés par les poils glanduleux des tomates.
Leur capacité de dispersion est importante. De plus, cet auxiliaire a une bonne vision et repère facilement ses proies.

Cycle de développement :
Les œufs allongés sont pondus (entre 100 et 250) dans les nervures des feuilles âgées (soit les feuilles basses de la plante, qu'il ne faut pas effeuiller).
Il faut au moins 10 jours pour que les œufs éclosent et 20 jours supplémentaires avant que l'adulte émerge de la dernière mue.
La durée de vie des femelles dépend beaucoup de la température entre 40 et 90 jours. L'accouplement s'effectue 3 jours après la dernière mue. La femelle commence à pondre 3 jours après l'accouplement.
M. pygmaeus hiverne principalement au stade oeuf sur de nombreuses plantes hôtes, et supporte assez bien les températures basses.
La biologie du Macrolophus est proche de , autres punaises Mirides naturellement présentes dans nos agroécosystèmesUn agroécosystème, agrosystème ou écosystème cultivé, est un écosystème modifié par l’homme afin d'exploiter une part de la matière organique qu'il produit, généralement à des fins alimentaires..

Régime alimentaire :
M. pygmaeus est polyphageUn polyphage est une espèce dont le régime alimentaire consiste à se nourrir d'aliments variés., mais montre une préférence certaine pour l'aleurode dont elle assure un contrôle effectif des populations. On l'utilise en lutte biologiqueLa lutte biologique est une méthode de lutte contre les nuisibles tels que les ravageurs des cultures (insectes, acariens, nématodes, etc.), les maladies (fongiques, bactériennes, virales, etc.), ou les mauvaises herbes (plantes adventices) au moyen d'organismes vivants antagonistes, appelés agents de lutte biologique. contre ce ravageur depuis le début des années 90.

Un adulte de M. pygmaeus peut consommer une quarantaine d'œufs d'aleurode par jour.
Les autres proies sont : Les acariens, les pucerons, les œufs et chenilles de papillons (dont ) ainsi que les larves de mouches mineuses et les thrips.
La sève des plantes est nécessaire au bon développement d'une population de M. pygmaeus. Ce prélèvement de la sève favorise son installation, mais cela peut aussi affaiblir certaines cultures (concombre). La consommation de sève se produit lorsque les proies manquent et que la densité des punaises est forte.

Utilité pour le jardinier :
Cette punaise prédatrice polyphage est un auxiliaireEn protection des cultures, les organismes auxiliaires sont :
- des antagonistes aux organismes nuisibles des cultures.
- des pollinisateurs.
Ils contribuent aux services écologiques rendus par la biodiversité.
de tout premier ordre en maraîchage.
Cette punaise est principalement observées sur , et plus particulièrement sur tomates et aubergines.






Source textes:
Ephytia.

Sources photographique:
Rémy Valeix