La punaise verte ponctuée
Nezara viridula (Hétéroptères)
Répartition :
Cet insecte piqueur, suceur est exclusivement phytophage. Originaire d'Éthiopie, il a colonisé aujourd'hui le monde entier.
Description :
Les Adultes mesurent de 1,2 à 1,6 cm de long sur 0,8 cm de large. De couleur vert clair en période estivale, ils prennent une teinte brun violacé en automne et durant l'hiver.
Elle possède 3 petits points blancs bien visibles à la limite du sur la partie dorsale.
Souvent la punaise verte ponctuée est ornée d'une bande blanche sur le bord du , ainsi que sur le museau.
Oeufs, en forme de petits tonnelets regroupés en nids d'abeilles à la face inférieure des feuilles.
Cycle de développement :
La femelle dépose de 30 à 130 œufs à la fois, solidement collés. Ils mettent entre 1 à 3 semaines pour se développer, selon la température.
Jusqu'à leur troisième mues, les larves restent grégaires sur la même plante hôte, elles mettent en commun des défenses chimiques contre les prédateurs tels que les fourmis.
A l'éclosion, les larves nouveau-nées sont oranges. Elles se rassemblent près des œufs vides et ne se nourrissent que trois jours plus tard, après la première mue.
Au deuxième et troisième stade larvaire, les punaises prennent une teinte dominante noire et leur et abdomen se couvrent de taches blanches, jaunes et rouges.
Au quatrième et cinquième stades, l’insecte prend une coloration dominante verte avec des taches rouges et blanches.
Quatre générations peuvent se développer sur une année, les oeufs donnant des adultes en 35 jours au milieu de l'été.
Incidence sur les cultures :
Du fait de ses préférences pour de nombreuses espèces de légumes, cette punaise est devenue un ravageur ayant un impact économique important.
Les larves et les adultes s’attaquent principalement aux haricots, tomates et poivrons. Elle préfère les jeunes pousses et les fruits en développement. Les piqûres sur fruits forment des tâches dures jaunes à marrons.
Elle transmet parfois un mauvais goût aux fruits et légumes qu'elle a piquée.
Cette espèce possède sur le thorax des glandes odoriférantes produisant une substance nauséabonde. Elles sont également qualifiées de « glandes répugnatoires » en raison de leurs propriétés répulsives.
