Le praon
Praon volucre (Hyménoptères)
Description :
Le praon volucre est un hyménoptère parasitoïde des pucerons
L’adulte mesure environ 2 à 4 mm, il est noir brillant et marron. Les antennes ont 16 ou 18 articles chez les femelles.
Ce parasitoïde se métamorphoseChangement brusque survenant dans l'organisme (de batraciens, d'insectes), dans son développement. Passage d'une forme larvaire à une forme juvénile ou adulte. sous le corps du puceron, dans un cocon (socle cotonneux). Le puceron ainsi momifié voit ses tégumentsLe tégument ou cuticule est principalement l'enveloppe externe des arthropodes. devenir transparents.
Comportement :
Une fois le contact établi avec son hôte, la femelle de Praon volucre se dresse sur ses pattes étirées et courbe son abdomen vers l’avant, entre ses pattes sous son . En déplaçant son abdomen vers l’avant, elle transperce le puceron avec son et y dépose un œuf.
Cycle de développement :
Sa durée de vie est d’environ 20 jours.
La température optimale pour un développement est comprise entre 15 et 25° C. Une hygrométrie aux alentours de 60 % lui est favorable.
Une femelle peut parasiter jusqu’à 24 pucerons par jour, environ 500 oeufs pondus au total par femelle. Celle-ci parasite préférentiellement de jeunes pucerons pour optimiser le bon développement de sa progéniture.
Régime alimentaire :
Le développement de la larve peut se faire dans de nombreuses espèces de pucerons, ravageurs des cultures : Macrosiphum euphorbiae, Aphis fabae, Aphis gossypii, Myzus persicae, Aulacorthum solani, etc.
Utilité pour le jardinier :
Population souvent moins nombreuses que . Le Praon volucre est élevé et commercialisé pour la lutte biologiqueLa lutte biologique est une méthode de lutte contre les nuisibles tels que les ravageurs des cultures (insectes, acariens, nématodes, etc.), les maladies (fongiques, bactériennes, virales, etc.), ou les mauvaises herbes (plantes adventices) au moyen d'organismes vivants antagonistes, appelés agents de lutte biologique.. Il est souvent conditionné avec d'autres parasitoïdes comme Aphidius colemani et Aphidius ervi.
