La Cochenille farineuse
Pseudococcus viburni (Hémiptères)
Présent en France depuis 1997, cette cochenille est aujourd’hui un ravageur important.
Elle se rencontre sur les arbres fruitiers et aussi dans les serres, où les conditions sont favorables à son développement (hiverne dans les structures).
Description :
Pseudococcus viburni est dépourvue de bouclier corné (sorte de carapace), le corps est généralement recouvert d'une sécrétion farineuse blanche. La femelle est mobile mais non ailée.
Les mâles sont ailés, très mobiles, mais sans pièces buccales aussi ils ne se nourrissent pas. Les mâles sont petits (à peine 1 mm) et délicats aux allures d'hyménoptères.
Cycle de développement :
Chaque femelle pond de 300 à 500 œufs dans un sac. La femelle meurt 5 à 10 jours après avoir pondu les œufs. Les jeunes cochenilles, qui sont mobiles se dispersent et prennent place sur la face inférieure des feuilles, le long des nervures, afin de sucer la sève des plantes.
Avant d'atteindre le stade adulte, la cochenille farineuse subit 3 pour les mâles et 4 pour les femelles.
Cette cochenille est principalement disséminée par le transport des végétaux infectés. L'agriculteur au cours des opérations culturales contribue à sa dispersion.
Les oeufs sont pondus dans des sacs cotonneux agglomérés et collés aux supports.
Incidence sur les cultures :
Cette cochenille farineuse est un insecte piqueur suceur. Elle vit fixée en permanence sur la plante-hôte, ou elle prélève de la sève élaborée surtout au niveau des tiges.
De plus, elle sécrète du miellat qui favorise l’apparition de champignons tel que la fumagine.
La gamme de plantes hôtes est très large. En cultures maraîchères sous serre, on l'observe sur tomates, fraises, concombres, pommes de terre. En arboriculture fruitière (pommiers, poiriers, pêchers…) ; en cultures ornementales (cactus, yuccas, bambous…).
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Parasitisme sur des courges (après récolte), lors de leur stokage dans une serre infectée.