Les Coccinelles appartiennent à l'ordre des Coléoptères et à la famille des Coccinellidés.
II y a environ 5.000 espèces réparties dans le monde, dont 90 en France.
Caractéristiques morphologiques des coccinelles
Les coccinelles ont un corps compact; la face ventrale est plate et la face dorsale bombée et lisse.
Leurs tailles varient de 1 à 10 mm.
Les
sont rigides et forment une carapace qui protège les ailes membraneuses permettant le vol; ces élytres sont de colorations vives et d'aspect brillant.
Les ornementations permettent la reconnaissance des différentes espèces. Cependant les ornements peuvent être très variables au sein d'une même espèce : Polymorphisme des coccinelles.
(Différences d'ornementations et de couleurs pour la coccinelle asiatique : Harmonia axyridis)
C'est ainsi que 1'on compte plus d'une vingtaine de formes différentes au sein de la même espèce Harmonia axyridis, allant de la variante la plus commune, rouge à 19 taches noires, à la variante noire à 2 taches rouges, voire même orange !!!
Cet important polymorphisme constitue la principale difficulté rencontrée lors de la détermination des espèces de coccinelles.
- La tête petite, s'insère parfaitement dans le prolongement du
La ponte et le stade larvaire :
En général, les œufs sont pondus, en paquets, au printemps ou au début de l’été. Ils sont le plus souvent allongés, ovales et de couleur jaune clair à orange vif.
On les trouve sur des feuilles ou des tiges à proximité des zones infestées de pucerons.
Ensuite, elles chercheront activement des pucerons par contact et non par vision, la larve étant aveugle.
La larve grossit pendant 10 à 15 jours en muant 3 fois. Lors des mues, elle s’accroche et reste immobile quelques heures.
se durcir. Elle est alors de couleur pâle et sans ornementation, ce n'est qu'au bout de quelques heures qu'elle arbore ses couleurs définitives.
Quant à l'enveloppe de la nymphe encore appelée
Au cours de l’hiver, la mortalité est importante. Elle dépend de la rigueur du climat, de la précocité du printemps, du parasitisme et de la disponibilité de la nourriture en sortie de diapause.
- Groupe des aphidiphages : Ce groupe consomme des pucerons. C'est celui qui comporte le plus d’espèces.
Certaines ne consomment que quelques espèces de pucerons, d’autres peuvent en consommer une grande variété.
C’est le groupe qui intéresse les maraîchers.
Adultes, elles peuvent dévorer jusqu’à 90 pucerons par jour, mais c’est au stade larvaire qu’elles en consomment le plus : jusqu’à 150 par jour.
- Groupe des coccidiphages : Ce groupe consomme les cochenilles. C'est un peu moins important que le précédent en
diversité d’espèces. Il intéresse surtout les arboriculteurs et les producteurs de plantes ornementales.
- Groupe des mycophages : Ce groupe consomme les champignons de type mildiou ou
sur les végétaux. Peu d'espèces constituent ce groupe.
La faible consommation de champignons parasites des cultures ne permet pas d'en faire des auxiliaires très efficaces.
- Groupe des phytophages : ce petit groupe consomme des végétaux. Ces coccinelles sont des nuisibles surtout pour les maraîchers.
Notons aussi le cas particulier de la coccinelle asiatique : importée dans le cadre de la lutte biologique contre les pucerons, cette espèce maintenant devenue invasive est aussi parfois
phytophage et fait quelques dégâts en arboriculture.